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Après avoir quasiment disparu, la marque de montres Lip a signé son grand retour en France en 2017 avec un nouveau modèle. Résolument tournée vers l’avenir, la marque veut regagner sa place d’horloger de référence et compte multiplier son chiffre d’affaires par trois d’ici 2020.
Si Lip a longtemps été l’une des marques les plus emblématiques du luxe à la française, elle avait presque disparu des radars ces vingt-cinq dernières années. Rachetée puis délocalisée en Chine pour fabriquer des montres bas de gamme, l’entreprise a finalement été rachetée en 2016 par le français Jean-Luc Bernerd. Renouant avec son savoir-faire traditionnel, l’horloger français est revenu s’installer à Besançon, dans le Doubs, le berceau historique de la marque. L’entreprise a recruté une douzaine d’employés et décidé de surfer sur la mode du rétro en rééditant plusieurs modèles de montres Lip des années 1950 à 1970, dont certaines séries iconiques portées par le général de Gaulle ou encore Winston Churchill. La fabrication met l’accent sur le savoir-faire à la française : la majeure partie des pièces sont fabriquées par des sous-traitants français, et elles sont ensuite assemblées dans l’atelier de Besançon.
En novembre dernier, une nouvelle étape a été franchie avec le lancement d’une nouvelle montre, la Sous-Marinier, le premier modèle original créé depuis 1974. De nouvelles montres Lip devraient voir le jour dans les prochains mois.
