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Lundi 26 août dernier, le Fashion Pact a été présenté à l’occasion du sommet du G7, qui se déroule à Biarritz. Sous la présidence de la France, l’industrie mondiale du textile s’engage pour le climat. Cependant, un grand groupe manque à l’appel : LVMH.
Il s’agit d’une absence remarquée. Le groupe LVMH ne sera pas l’un des 150 signataires du Fashion Pact, présenté pendant le sommet du G7. François-Henri Pinault (PDG du groupe de luxe Kering) a travaillé pendant plusieurs mois à l’élaboration de ce pacte en 16 points, la demande d’Emmanuel Macron. Autour de lui et de son groupe de luxe, le PDG de Kering est parvenu à rallier de grandes marques, parmi lesquelles de nombreuses maisons de luxe françaises. Toutes acceptent d’adopter des modes de production et de distribution plus vertueux pour la planète.
Si le groupe LVMH n’a pas répondu à l’appel du Fashion Pact, c’est qu’il est déjà engagé dans sa propre transition écologique. Le groupe de luxe français a signé une charte avec les Nations Unies pour limiter l’empreinte carbone de ses activités. Cette charte a été rédigée sous l’égide de Stella McCartney. La créatrice de mode britannique, très engagée pour la défense de la faune et de la flore, a d’ailleurs rejoint le groupe LVMH plus tôt dans l’année. Ce rapprochement financier se double d’un véritable rôle de conseil en développement durable. Stella McCartney devrait en effet participer activement à l’élaboration de la stratégie du groupe LVMH pour le développement durable.