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Si l’étiquette Made in France peut être trompeuse quand il s’agit de produits de prêt-à-porter, ce n’est pas le cas de ceux provenant de l’industrie du luxe, et notamment tout ce qui concerne la maroquinerie.
En effet, les grandes griffes spécialisées dans ce domaine ont besoin de confier leurs créations à des artisans du cuir ayant une vraie plus-value et des compétences spécifiques, sans compter la qualité des matériaux qui est indispensable. Le Made in France n’est donc pas seulement un outil de communication pour les grandes maisons de luxe, même si ce type d’indication est également un bon moyen d’attirer une clientèle pour qui le savoir-faire français est un argument de vente important.
Le Made in France prend, d’ailleurs, tellement d’importance que les marques de luxe investissent le marché et s’installent sur le territoire français alors que les enseignes de prêt-à-porter ont tendance à délocaliser de plus en plus. C’est le cas, par exemple, d’Hermès qui souhaite, d’ici 2020, ouvrir deux nouvelles maroquineries en France. La marque poursuit donc sa politique de relocalisation puisqu’elle avait déjà ouvert trois ateliers en 2016.
Et cette volonté des griffes de luxe d’obtenir une production 100 % française va encore se développer grâce à l’arrivée des imprimantes 3D. En effet, certains produits difficilement trouvables en France pourront être fabriqués dans l’Hexagone grâce à cette nouvelle technologie. C’est, par exemple, le cas des roues pour les valises qui, pour le moment, comme l’indique LVMH dans Le Monde, sont fabriquées en Chine par manque de savoir-faire et de matériaux.
