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Naona, la toute jeune marque de maroquinerie, est née de la rencontre entre un français et une espagnole, passionnés par la culture brésilienne, et soucieux d’aider les femmes des favelas de Rio de Janeiro. Le résultat a donné une marque éthique aux sacs hauts en couleurs.
L’espagnole Noemi Cardona Puig et le français Pierrick Michel ont fait du Brésil leur pays de coeur. C’est lors d’un de leurs voyages qu’ils découvrent les favelas de Rio de Janeiro, ces quartiers populaires qui offrent peu de perspectives d’emplois, et qui sont aussi un véritable concentré de l’énergie et de la culture brésiliennes. Les deux partenaires décident alors de lancer un projet social qui permettrait de valoriser l’artisanat local, tout en offrant un travail aux femmes de ces quartiers déshérités. La marque Naona est née en 2015 : la petite entreprise veut proposer de la maroquinerie et des accessoires de mode respectueux des hommes et de l’environnement.
Naona défend un certain nombre de valeurs, à commencer par les droits des travailleurs (Naona s’engage notamment à fournir un salaire décent à tous ses salariés) mais aussi le respect de l’environnement. Dès les toutes premières créations, la marque propose des pièces fabriquées à partir de rejets de papiers récupérés dans une imprimerie de Rio de Janeiro. Il faut compter 27 feuilles de papier au format 14 pour fabriquer un seul sac Naona. Tout est fabriqué à la main, dans le respect des techniques artisanales telles que le tressage Maya. Chaque sac fabriqué est donc une pièce unique de grande qualité, avec des finitions soignées. Les modèles affichent des motifs originaux, d’inspiration ethnique, et des couleurs joyeuses qui rappellent les tenues colorées qu’on trouve dans la mode brésilienne.
Noemi, restée au Brésil, gère la partie création de Naona : elle décide des modèles à développer pour les collections et supervise la production dans l’atelier de la marque. En France, Pierrick s’occupe de développer la stratégie commerciale de l’entreprise et de faire connaître la marque. Portée par un succès grandissant, la petite marque éthique s’apprête à ouvrir un deuxième atelier de fabrication courant 2018.