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La période est à l’euphorie pour l’horlogerie suisse, dont les exportations ont battu de nouveaux records en novembre 2022, avec une augmentation du volume de plus de 10,9% par rapport à 2021.
Avec 2,4 milliards de francs suisses ce mois-là, et 22,8 milliards collectés au total depuis le début de l’année (11,9% de plus que sur la même période en 2021), les montres helvétiques demeurent une valeur porteuse dans le marché du luxe. Champion de la demande, les États-Unis constituent l’un des marchés privilégiés des grandes firmes suisses.
La croissance exceptionnelle mesurée cette année est notamment le fait des montres en métaux précieux, tandis que les montres en acier connaissent un moindre volume de vente, mais une augmentation de valeur. Une des raisons de ce phénomène vient du cours haut du dollar, ainsi que de l’inflation. Les acheteurs se sont portés en priorité sur le haut de gamme : les montres à plus de 3000 francs suisses l’unité ont davantage connu de la croissance que les modèles à tarif inférieur.
Du côté des secteurs géographiques, l’Asie enregistre un moindre appétit pour les montres. La Chine et Hong Kong, qui ont connu des restrictions plus fortes cette année encore dans le commerce en raison de la pandémie, ont vu leur marché horloger se contracter. Seule Singapour affiche une croissance soutenue, avec près de 29.1% d’importations supplémentaires par rapport à 2021. L’Europe a connu également une belle demande pour l’horlogerie suisse, avec des croissances à deux chiffres en Italie, au Royaume-Uni et en Allemagne, pour une recette globale en hausse de 8,4% dans tout le territoire de l’Union européenne.
