Richemont, le numéro deux mondial du luxe, a publié vendredi un bénéfice net annuel en hausse de 1% à 1,2 milliard d’euros, mais inférieur aux attentes, malgré la reprise en Asie qui a permis d’amortir le repli en Europe.
Pour l’exercice 2017/2018 décalé (clos au 31 mars), son chiffre d’affaires s’est étoffé de 3% à 10,9 milliards d’euros, a indiqué le groupe genevois dans un communiqué.
Les analystes interrogés par l’agence suisse AWP tablaient en moyenne sur un bénéfice de 1,7 milliard d’euros pour 11,1 milliards de revenus.
L’année écoulée a de nouveau été marquée par des rachats de stocks, destinés à retirer des présentoirs les modèles qui peinaient à s’écouler après un trou d’air dans le secteur de l’horlogerie. Ces rachats lui ont coûté 203 millions d’euros, contre 278 millions un an plus tôt, a quantifié le groupe genevois.
L’exercice a également été marqué par d’importantes transactions, entre la prise de participation dans Dufry, un spécialiste de la distribution dans les aéroports et points de ventes hors taxes, et l’offre publique d’achat sur Yoox Net-à-Porter, le portail de distribution en ligne.
Hors rachat de stocks, les ventes se sont accrues de 7%, a précisé Richemont.
Les ventes en Asie ont retrouvé des taux de croissance à deux chiffres, grimpant de 17% en monnaies locales. Elles ont par contre reculé de 2% en Europe.
Pour l’exercice écoulé, Richemont va verser à ses actionnaires un dividende 1,90 franc suisse par titre, contre 1,80 franc suisse un an plus tôt.
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COMPAGNIE FINANCIERE RICHEMONT SA