Le groupe suisse Richemont, numéro deux mondial du luxe, a dévoilé vendredi des ventes en hausse de 25% pour le troisième trimestre, à 3,9 milliards d’euros, dopées par ses acquisitions dans la distribution en ligne.
En excluant l’opération sur le portail de ventes de produits de luxe par Internet Yoox-Net-à-Porter et le rachat de Watchfinder.co.uk, la progression du chiffre d’affaires s’est limitée à 6% sur le troisième trimestre de son exercice 2018/2019 décalé (clos au 31 décembre), a précisé le groupe genevois dans un communiqué.
Durant ce trimestre, qui correspond à la période des fêtes de fin d’année, ses ventes ont bondi de 43% dans la zone Amériques à 801 millions d’euros et de 34% en Europe à 1,1 milliard d’euros, a quantifié le groupe suisse, qui a toutefois souligné l’impact de l’agitation sociale sur ses ventes en France.
Les manifestations des « gilets jaunes » ont pesé sur les ventes touristiques et l’ont amené à fermer des boutiques six samedis d’affilée, a précisé le groupe dont le portefeuille de marques englobe notamment les maisons de joaillerie Cartier et Van & Arpels et les montres Piaget et IWC.
Les ventes en Asie-Pacifique, une région clé pour les ventes de produits de luxe, se sont elles accrues de 17% à 1,3 milliard d’euros grâce à une croissance à deux chiffres en Chine. Sa croissance a toutefois ralenti à Hong Kong, principalement en raison de la revalorisation du dollar de Hong Kong face au renminbi qui a affecté le pouvoir d’achat des touristes chinois.
Ses ventes au Japon, détaillées hors du reste de l’Asie ont elles progressé de 17% à 344 millions d’euros. Elles ont par contre légèrement décliné au Moyen Orient et Afrique, s’effritant de 3% en monnaies locales mais restant quasi-stables une fois converties en euros, à 234 millions d’euros.
noo/jul
COMPAGNIE FINANCIERE RICHEMONT SA