Célébrités de l’art, de la mode, de la gastronomie, du sport réunis: la maison de ventes Tajan a fait appel à elles pour lancer durant une semaine des enchères caritatives en ligne au profit des résidents des Ehpad.
Cette vente en temps réel, entièrement dématérialisée, de près de 200 lots –avec des mises à prix à partir de 100 euros et jusqu’à 20.000 euros (pour un fusain signé Adel Abdessemed)– a débuté lundi et se poursuivra jusqu’au lundi 27 avril à 15H00.
« Il s’agit d’un extraordinaire cabinet de curiosité, d’un musée imaginaire, des rêves partagés pour transformer l’ombre en lumière », a souligné Romain Monteaux-Sarmiento, directeur de la communication de Tajan, qui travaille depuis une semaine à ce catalogue exceptionnel.
La vente de ces lots matériels et immatériels –dessins, collages d’artistes, tirages photographiques signés, mode, design, gastronomie, voyages, talismans, expériences immatérielles, visites privées, ateliers sur mesure– sera versée à 100% sur sosehpad.fr sans frais de gestion.
Ces fonds viendront soutenir l’achat de masques, gants, gel hydroalcoolique,des fournitures diverses, des taxis, des nuits d’hôtel à proximité des EHPAD, etc.
Le catalogue est consultable sur tajan.com, invaluable.com, auction.fr et drouotonline.com, chacun pouvant déposer ses enchères sur ces sites en créant préalablement un compte.
L’offre parcourt tous les aspects de la culture et des plaisirs de la vie: d’un atelier d’écriture sur la mémoire proposé par Leila Slimani à un maillot no « 7 » signé Kylian Mbappé, d’un croquis original signé Giorgio Armani à un trench en cuir de la collection PE20 d’Ines de la Fressange.
Acheter un magnum de Rare Champagne, acquérir un dessin original de Mylène Farmer, suivre une visite privée des appartements de Gabrielle Chanel ou une leçon de macarons de Pierre Hermé dans son laboratoire de pâtisserie à Paris, visiter le Château de Versailles avec Stéphane Bern, vivre une « expérience » à « l’Aquarium », table du Chef d’Alain Ducasse… figurent parmi les autres « lots ».
Cette opération est portée par la Fondation Recherche Alzheimer et son fondateur, Olivier de Ladoucette, psychiatre et gériatre.
« Il était un grand cardiologue et sait qu’il perd la mémoire. Il a sauvé des vies. Il a 93 ans. Il est confiné dans sa chambre dans un Ehpad où les cas de Covid-19 se multiplient, le personnel vient à manquer. J’ai rêvé d’une vie meilleure… Pour tous ceux qui disent qu’il y a pire que mourir… C’est de ne plus exister! Mourir d’ennui, de solitude! », a commenté la journaliste et écrivaine Laurence Benaim, à l’initiative de cet appel qui a recueilli en peu de jours un large écho.