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Le Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme à Paris vient d’inaugurer sa nouvelle exposition consacrée à Helena Rubinstein. La créatrice de cosmétiques et femme d’affaires a non seulement lancé sa propre marque, mais elle a aussi contribué à moderniser le marché mondial des cosmétiques. « Helena Rubinstein, l’aventure de la beauté » revient sur son parcours hors normes.
Helena Rubinstein a-t-elle inventé la beauté moderne ? C’est la question passionnante que propose de soulever l’exposition qui lui est consacrée au Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme. L’institution culturelle parisienne vient d’ouvrir au public sa nouvelle exposition : « Helena Rubinstein, l’aventure de la beauté ». L’occasion de revenir sur la trajectoire unique d’une véritable star du luxe. Cette jeune immigrée polonaise ne dispose que d’une recette familiale de crème pour le visage, lorsqu’elle s’installe en Australie au début du XXe siècle.
A une époque où les soins sont réservés à une clientèle aisée, et où le maquillage est l’apanage des danseuses de cabaret, la jeune femme imagine une nouvelle vision de la beauté. Pour elle, la cosmétique doit devenir plus accessible, et elle doit valoriser la beauté des femmes. Elle imagine sa propre marque, lance des campagnes de publicité, fait appel à des scientifiques pour finaliser ses formules. Elle lance même une gamme de soins pour les hommes. Autant d’éléments qui font d’elle une avant-gardiste.
Pour Michèle Fitoussi, la commissaire de l’exposition, l’influence d’Helena Rubinstein sur le marché mondial de la cosmétique est considérable : Elle a inventé le luxe accessible pour les femmes. Elle a inventé une culture, autant qu’une industrie : même quand on n’a pas d’argent, on achète un pot de crème qui coûte cher. C’est un rêve de luxe, de beauté et de richesse qu’Helena Rubinstein a vendu aux femmes. »
L’exposition sera ouverte jusqu’au 25 août 2019.