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Les éditions Séguier publient en France les mémoires de Diana Vreeland. Dans ce texte resté inédit en France, l’ancienne rédactrice en chef du Vogue américain revient sur sa carrière. L’occasion de mieux comprendre le poids que la presse a eu sur le développement du marché du luxe aux Etats-Unis.
« L’absence de goût, voilà ce que je ne tolère pas. » C’est par ces quelques mots que Diana Vreeland résume le mieux le fil conducteur d’une carrière riche de plusieurs décennies. Pour cette américaine née en France, la mode a été plus qu’une passion : elle en a fait sa carrière. Celle qui a assisté à la naissance du New Look de Christian Dior et à la révolution de la mini-jupe de Mary Quant, fut aussi l’artisan majeur de l’essor du marché du luxe aux Etats-Unis.
Après quelques années passées à la tête de sa propre boutique, elle entame une carrière dans la presse magazine américaine. Elle fait ses premières armes chez Harper’s Bazaar. Mais c’est chez Vogue, où elle assure la fonction iconique de rédactrice en chef, qu’elle bâtit sa légende. Ardente défenseuse des créateurs européens, elle va faire connaître le travail de nombreuses marques de prestige aux Etats-Unis : Chanel, Courrèges, Oscar de la Renta, Manolo Blahnik ou encore Yves Saint-Laurent.
Elle livre dans ses mémoires le récit de l’intérieur de cette naissance du marché du luxe moderne. Un monde qu’elle a largement contribué à définir.
D.V par Diana Vreeland, aux éditions Séguier.