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La marque américaine Abercrombie & Fitch a dévoilé la semaine dernière ses résultats pour l’année 2018. Il en ressort une très bonne dynamique.
Son bénéfice, pour le dernier trimestre de l’année passée, s’établit à 97 millions de dollars, contre 75 à la même période en 2018. Si le chiffre d’affaires a diminué, pour terminer à 1,2 milliard de dollars, les ventes comparables ont augmenté de 3 %. Sur l’intégralité de l’exercice, le total des ventes atteint 3,6 milliards de dollars, en croissance de 3% là encore.
Cela fait donc six trimestres consécutifs et deux exercices qu’A&F enregistre des résultats positifs, après avoir annoncé en 2017-2018 une vaste campagne de changements. Depuis huit ans, la firme a fermé 475 magasins, et en compte aujourd’hui 850 dans le monde entier. Pour 2019, quarante nouvelles échoppes vont ouvrir, quand un nombre équivalent cessera son activité. Environ quarante autres vont être rénovées, relocalisées ou réduites, de manière à optimiser l’expérience retail pour les clients.
Enfin, le détaillant a annoncé vouloir investir l’année prochaine 200 millions de dollars, les trois quarts dans le commerce physique, le restant online. Elle prévoit pour les prochains mois l’arrivée d’outils d’optimisation des tailles et de démarque, des améliorations quant aux plates-formes numériques de ventes, avec l’arrivée de la personnalisation et la poussée d’un programme de fidélité. Du côté de la chaîne Hollister qu’elle détient également, Abercrombie & Fitch va développer les shop-in-shops Gilly Hicks, spécialisées dans les sous-vêtements, le linge de nuit et les tenues de plage.
