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Depuis 2011, le service américain d’abonnements de produits de beauté Birchbox s’était installé en France.
Après avoir fusionné avec JolieBox un an plus tard, la filiale française va désormais voler de ses propres ailes. Ses dirigeants locaux, Quentin Reygrobellet et Martin Ballas, aidés du fonds Otium Capital, viennent en effet de racheter l’entité hexagonale, qui indépendante de Birchbox U.S..
Un événement qui a lieu à la faveur d’une phase d’expansion importante pour Birchbox France. La firme a enregistré une croissance de 20% sur son chiffre d’affaires l’année dernière. Elle emploie soixante personnes et combine trois métiers : la vente de produits par abonnements (60% de ses ventes), le commerce électronique (40%) et une agence de marketing pour les labels du secteur.
220.000 abonnés, 3 millions de « box » vendues à 1,2 million de clients, 300 marques au catalogue… Birchbox France est devenu en quelques années un poids lourd de ce marché, s’appuyant sur une bonne connaissance des consommateurs et une proximité avec eux. Son développement est appelé à s’accélérer, en utilisant trois leviers, selon les mots de Martin Ballas « la personnalisation via les données, la prescription via le contenu, l’offre via le portefeuille marques. »
En Amérique du Nord, Birchbox U.S. va réinvestir la somme perçue à l’occasion de cette vente. L’entité a augmenté le prix de son abonnement en 2019, pour la première fois. Si elle y a perdu quelques souscripteurs au passage, sa marge et ses revenus ont crû, alors même qu’un partenariat avec le distributeur local Walgreens a permis d’augmenter les volumes ces dernières semaines.