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Les ralliements des grandes entreprises à des problématiques actuelles se multiplient, que ce soit en matière de diversité, de durabilité, d’inclusion et aussi de maternité et paternité.
Burberry vient ainsi d’améliorer encore sa politique globale quant aux couples allant avoir un enfant. À compter du 1er avril 2020, début de la prochaine année fiscale de la firme, Burberry offrira à tous les salariés 18 semaines de congé parental à plein salaire. Le retour au travail pourra s’effectuer ensuite à hauteur de 30 heures hebdomadaires (avec maintien de la rétribution temps plein) durant un mois.
Tous les salariés de l’entreprise, à l’échelle mondiale, sont concernés par ces mesures. Un fait essentiel pour Burberry, qui souligne les disparités entre les différents pays où la maison est implantée. Les États-Unis n’offrent, au niveau fédéral, aucun processus d’indemnisation totale des congés maternité, tandis que le Royaume-Uni a légiféré pour une durée maximale de 39 semaines de rémunération avant et après la grossesse.
Si la mesure concerne à la fois les futurs pères et mères, Burberry constitue une entreprise plus que paritaire : deux tiers de l’effectif mondial de la société sont féminins. Au Royaume-Uni, la firme figure en tête des sociétés comprenant le plus de femmes à des postes importants.
D’autres groupes de luxe ont récemment annoncé des changements en matière de congé parental. Kering a ainsi confirmé en septembre rémunérer à taux plein quatorze semaines les futurs parents pour ces périodes, et ce également à l’échelle mondiale.