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C’est un petit poucet du milieu des cosmétiques qui est en train de se tailler la part du lion. Farsali, marque fondée par Sal Ali pour son épouse Farah Dhukai, a vu son chiffre d’affaires doubler entre 2017 et 2018, atteignant une somme d’environ 40 millions de dollars l’an dernier. Elle lance son septième produit ce mois-ci : le Skintune, un sérum d’apprêt au croisement du maquillage et du soin de peau, pouvant être utilisé seul ou mélangé à un fond de teint.
C’est à Instagram que cette jeune pousse doit son succès international. A l’époque, c’est le Rose Gold Elixir qui est apparu sur les clichés de bon nombre d’influenceuses, créant un bouche à oreille sans précédent. Les spécialistes de make-up du réseau social ont en effet mis en avant une qualité rare de cette huile de beauté devenue l’emblème de Farsali : elle permettait d’estomper le fond de teint après maquillage.
Alors qu’à ses débuts, la marque n’envoyait pas d’échantillon, faute de moyens suffisants, elle soigne désormais ses lancements, en choisissant 300 leaders d’opinion à qui faire tester ses produits. Les hybrides de maquillage de Farsali ont également conquis un nouveau marché, étant désormais distribué par Sephora, partout dans le monde. Une expansion qui a permis de dépasser le statut de « produits Instagram » qui leurs collaient à la peau.
A l’avenir, alors que le rythme de création s’en tenait à deux nouveaux produits par an, Sal Ali envisage de faire monter encore en puissance son entreprise en proposant quatre rendez-vous annuel, à l’occasion du lancement d’un inédit ou de l’arrivée sur le marché d’une nouvelle teinte.