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La maison Guerlain et l’organisation internationale UNESCO viennent de signer un accord de partenariat. Son but ? Protéger de par le monde les abeilles, promouvoir la biodiversité et ainsi assurer la sécurité alimentaire à l’échelle du globe.
L’annonce, réalisée jeudi matin au siège de l’UNESCO à Paris a été faite en présence d’Audrey Azoulay, sa directrice générale, et, côté Guerlain, du PDG Laurent Boillot, de Sandrine Sommer, directrice du développement durable. Antoine Arnault, directeur de la communication de LVMH, est également intervenu.
L’idée de ce partenariat est la formation de nouveaux apiculteurs ainsi que des référents spécialisés dans le domaine. L’entente devrait notamment permettre de mesurer les bénéfices de la pollinisation dans les réserves de biosphères du monde entier.
Les estimations des scientifiques affirment qu’il y a environ 75% d’insectes pollinisateurs de moins aujourd’hui qu’en 1990. Un déclin rapide qui s’explique en particulier par l’activité humaine. En cause, l’action meurtrière des pesticides et le dérèglement climatique, qui génèrent d’énormes dégâts, alors même qu’entre 60 et 90% des plantes sauvages ont besoin des abeilles et autres bourdons pour survivre.
Le programme d’enseignement, soutenu par Guerlain dans le cadre d’un accord de cinq ans, débutera en 2020, sera assuré par L’Observatoire Français d’Apidologie, partenaire de la firme depuis quatre ans. Huit apiculteurs seront formés dans un premier temps, qui auront chacun cinquante ruches à installer en Éthiopie, au Rwanda, en Chine et au Cambodge. Ensuite, 20 professionnels seront initiés chaque année, provenant de 10 autres pays ayant des réserves de biosphère sur leur territoire.