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La déontologie semble au cœur des préoccupations des grandes marques de luxe ces temps-ci. Le groupe Kering, propriétaire entre autres de Gucci, Yves Saint Laurent, Boucheron, Alexander McQueen ou Balenciaga, vient de relever l’âge minimum des mannequins de ses maisons de couture. Elles devront désormais avoir atteint l’âge de dix-huit ans pour être autorisées à travailler pour l’une de ces marques.
Marie-Claire Daveu, responsable institutionnelle chez Kering, a rappelé que « la maturité physiologique et psychologique des modèles âgés de plus de dix-huit ans semble plus appropriée au rythme et aux exigences de cette profession. »
Il y a deux ans, Kering avait signé, en collaboration avec son grand rival LVMH, une charte définissant des normes de protection en faveur du milieu du mannequinat. Un engagement qui se portait notamment sur l’état de santé des modèles, et interdisait toute utilisation de l’image ou du travail de modèle de moins de seize ans.
François-Henri Pinault, PDG du Groupe Kering, a déclaré à cette occasion « penser avoir une responsabilité de proposer les meilleures pratiques possible dans le secteur du luxe ». Il espère ainsi que l’initiative « créera un mouvement encourageant d’autres [marques] à suivre notre exemple ». Kering s’est engagé, via une fondation, pour la cause des femmes, notamment dans la lutte contre les violences qui leur sont infligées.