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Présenté à New York ce mardi, le parfum The $kull marque la première incursion de Philipp Plein dans le monde de la beauté-parfumerie.
Là où d’autres firmes préfèrent se diversifier en « catimini », via des fragrances vues comme des produits dérivés l’extravagante maison suisse a choisi d’entrer de plain-pied dans ce domaine nouveau pour lui.
L’entreprise de luxe demeure en effet connue pour ses vêtements audacieux et ses défilés théâtralisés. The $kull s’inscrit dans une approche similaire, presque tape-à-l’œil : c’est un manifeste olfactif, censé représenter les valeurs et l’ADN de la maison. Philipp Plein a lui-même reconnu qu’il a rêvé longtemps d’ajouter cette corde à son arc, et attendu le bon partenaire pour ce faire.
C’est avec son désormais collaborateur en affaire, Patrizio Stella, vétéran de l’industrie de la beauté, qu’il a trouvé son homme de confiance. En début de l’année, « Philipp Plein Parfums » a été créé à Genève. Elle a été développée par la holding Brands Beyond Beauty, fondée par M. Stella. Cette entité fonctionne comme un incubateur pour les divisions parfums ou beauté des multinationales du luxe, en générant des sociétés dédiées et en accompagnant leur croissance.
Fruit de cette démarche, The $kull s’aventure du côté des millenials, et a été conçu comme un « teaser de haute qualité » pour les futures fragrances de la marque. Création d’Alberto Morillas, défini par des accents épicés, évoquant poivre noir, cardamome, bois sombre, vanille, ambre noir et cuir, le parfum est vendu dans un format unique de 125 ml moyennant 350 euros. Il est commercialisé depuis cette semaine dans certains fleurons de Philipp Plein, en Europe et aux États-Unis.