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L’avenir du financement industriel résiderait-il dans le développement environnemtal ? C’est peut-être l’un des sens de l’annonce conjointe du Groupe Crédit Agricole et de Prada.
L’entreprise de luxe vient en effet de contracter le premier prêt à terme « durable ». Pour un capital de 50 millions d’euros sur cinq ans, la banque s’engage à faire baisser le taux d’intérêt en fonction de l’accomplissement d’objectifs écologiques. Formation du personnel, labellisation de magasins en LEED Gold ou Platinum et utilisation de Prada Re-Nylon (un textile recyclé) seront ainsi comptabilisées chaque année.
Alessandra Cozzani, directrice financière de Prada, s’est réjouie de cette nouvelle forme de partenariat : « cette transaction démontre que la durabilité est un élément clé du développement du groupe » a-t-elle avancé. Côté Crédit Agricole Corporate and Investment Bank, on reconnaît que cette « collaboration confirme les efforts continus de Prada pour s’engager et cultiver des comportements vertueux qui contribuent à une croissance durable. »
En parallèle de cette annonce, la troisième édition des conférences annuelles Prada organisées à New York se déroule à partir de demain. Cette année, la série de tables rondes et d’interventions porte le nom « Shaping a Sustainable Future Society », et certains des débats qui se tiendront à la Piano Factory (Manhattan) répéteront le mot d’ordre de Prada, qui ne cesse d’innover en matière de développement durable, d’inclusivité et de promotion de la responsabilité sociale et environnementale en entreprise.
