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Pas d’usine fermée pour Swatch Group, mais des baisses de production, ici et là.
Telle est la stratégie adoptée par la firme suisse, qui possède entre autres Omega, Longines ou Blancpain. D’une unité dévolue aux piles sur Bâle à une manufacture de la Vallée de Joux, les règles de réduction ne seront pas les mêmes, assure Nick Hayek, directeur général chez l’horloger.
En janvier, le groupe avait annoncé une baisse de 13,7% de son bénéfice net annuel. Un phénomène expliqué alors par les troubles sociaux ayant rendu le marché hongkongais atone. Si la pandémie de coronavirus a vu l’ensemble des magasins européens de la marque fermer, la réouverture progressive des espaces de vente en Chine demeure une porte de sortie. On prévoit un retour à la normale ou presque de la demande venue de l’Empire du Milieu d’ici un mois, dans l’industrie suisse.
En attendant, les autres grands fabricants ont eux aussi annoncé le ralentissement de leur production, voire leur suspension temporaire, que ce soit du côté de Patek Philippe, Hublot ou Rolex. Dans le détail, le marché a vu les premiers effets du confinement et des mesures restrictives sur l’ecommerce en février. Les exportations vers la Chine ont diminué de moitié ce mois-là. Ce sont notamment les montres milieu de gamme qui ont connu la plus forte décroissance. Les modèles vendus à plus de 3000 francs suisses ont en revanche réussi à se maintenir. Mais dans un environnement aussi instable, on attend encore des chiffres consolidés pour tirer des bilans de cette période trouble.