Mardi 24 janvier, Les Carnets du Luxe se sont rendus au défilé de la marque On aura tout vu, au Paradis Latin, pour la deuxième journée de la semaine de la Haute Couture parisienne printemps-été 2023. Chorégraphié par Kamel Ouali, le show proposait un alliage savant de merveilleux et de technologie, à l’image des créations de la collection Sunlightpower, équipées de panneaux solaires et qui permettent de recharger téléphones et autres appareils électroniques de façon autonome.
Formée à l'Ecole de l'Image des Gobelins, Aïssata Haïdara est photographe de mode et portraitiste. Passée notamment par Technikart, elle couvre aujourd'hui les coulisses du monde de la mode et du luxe (défilés, visites d'ateliers, lancements de collections, ouvertures de boutiques, etc.) pour Les Carnets du Luxe.
Lumière Tamisée, ambiance feutrée : immersion au Paradis Latin, dans le doyen des cabarets, au coeur de la capitale, à la découverte des nouvelles créations de la maison de couture On Aura Tout Vu, pour cette semaine de la Haute Couture. A l’intérieur de cette institution parisienne s’engouffrent les invités ; créatures de divers horizons agrémentées de plumes, dorures et cristaux. Rien n’est assez beau pour faire honneur à la maison.
Le vin est servi, les flashs éblouissent, les assises se remplissent, les discussions deviennent murmures, le défilé s’apprête à débuter. Dans une rapide introduction orale, le duo de créateurs Livia Stoianova et Yassen Samouilov donne le la : le défilé prendra pour thème l’énergie, enjeu majeur de notre époque.
Prédominance de noir et d’argent, ADN de la maison, armures panneaux solaires, jeu de transparences, de lignes : les mannequins se font héros rétro-futuristes, faunes bardés de technologies. On notera une référence à la cape « phoebus » d’Elsa Schiaparelli et ses broderies solaires illuminant le dos des mannequins.
Suite du voyage dans la galaxie couture : tulle imprimé, traînes démesurées, pièces architecturales, peaux dévoilées, assurance et fierté émanent des mannequins. Changement inattendu au milieu du défilé, c’est une fusion, un embrasement rouge carmin et doré, les danseurs envoûtent les spectateurs.
Puis arrivent les robes de soirées, hypnotiques, avant le grand final, accueillant sur scène, en plus des mannequins, l’équipe d’atelier. Salués par les applaudissements du public, apparaissent enfin les deux designers, tout en sobriété, clôturant le show. L’avenir nous dira si les solutions vestimentaires imaginées par On Aura Tout Vu contribueront à régler la crise climatique. Une chose, en tout cas, est certaine : il y avait de l’énergie à revendre, au Paradis Latin, en cette soirée de janvier.
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