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La joaillerie de luxe serait-elle en passe de se développer en Afrique ? C’est ce que laisse présager l’essor de l’enseigne de luxe Vanleles qui commence à faire parler d’elle. Elle a été créée, il y a quatre ans, par Vania Leles, jeune femme talentueuse et ancienne top modèle, originaire de Guinée-Bissau. Sa volonté première est de proposer des bijoux conçus avec des pierres provenant d’Afrique, car elle souhaite faire pleinement partie du développement de cette industrie sur le continent.
Vania Leles a débuté en mettant toutes les chances de son côté en étudiant au Gemelogical Institute of America et en faisant ses premières armes chez Graff, De Beers puis Sotheby’s. Armée de ses 10 ans d’études et d’expériences, elle se lance alors et dessine ses propres collections de bijoux. Aujourd’hui, on y trouve des bijoux élégants, raffinés et audacieux. D’une extrême féminité et colorées, les créations se déclinent en bracelets, colliers, boucles d’oreilles et bagues.
Mozambique, Zambie, Botswana, Afrique du Sud, Namibie… Vanleles, installé à Londres et dont l’atelier de taille se trouve en Italie, valorise les pierres précieuses africaines tout en sachant utiliser le savoir-faire et les opportunités des pays européens. Vania Leles souhaite ainsi soutenir le développement du marché de la joaillerie en Afrique avec un rêve, celui de voir cette industrie s’installer directement sur le continent avec sa propre bourse de négoce de diamants et ses ateliers. Et Vania Leles assume ce rêve et le porte presque comme un combat, allant jusqu’à se désoler de voir les grandes maisons de négoce vendre les pierres précieuses africaines sans pour autant créer d’emplois sur place.