François-Henri Pinault, le PDG du groupe de luxe Kering, a dit mercredi « comprendre » le mouvement des gilets jaunes, estimant sur RTL que la transition écologique ne pouvait pas se faire « au détriment du pouvoir d’achat des plus modestes ».
Il a toutefois ajouté qu’il ne fallait « surtout pas remettre en cause » la transition écologique.
« J’ai été surpris par l’ampleur du mouvement, mais je comprends » a déclaré François-Henri Pinault sur RTL, où il était reçu mercredi matin pour évoquer les 10 ans de la fondation Kering.
« On est déjà dans un pays où les inégalités sont fortes, si en plus les inégalités augmentent et que vous n’avez pas de perspectives de pouvoir progresser socialement et que votre pouvoir d’achat mécaniquement baisse, c’est insupportable », a-t-il complété.
François-Henri Pinault s’est félicité de « l’ouverture du dialogue » annoncée par le gouvernement, à qui il affirme « faire confiance ».
Il a déploré les violences qui ont accompagné les manifestations de samedi, estimant qu’elles « n’étaient pas le fait des gilets jaunes » et indiquant que « certains magasins (de son groupe) au début de l’avenue Montaigne et dans l’avenue Montaigne ont été impactés », sans donner de détails.
Un rassemblement de « gilets jaunes » sur les Champs-Élysées qui n’avait pas été autorisé a donné lieu à une série de violences et dégradations samedi. 31 personnes avaient été blessées, dont sept côté forces de l’ordre, et une centaine de personnes interpellées.
Le groupe Kering détient notamment les marques Gucci, Yves Saint Laurent, Bottega Veneta ou Balenciaga.
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